Les cacas
Bien que cela puisse sembler inhabituel, il est essentiel de noter que l'inspection régulière des selles de votre chien constitue une tâche quotidienne que tout tuteur devrait accomplir. La couleur, la consistance, la fréquence, la quantité, ou tout changement dans les éliminations de notre compagnon à quatre pattes peut servir d'indicateur potentiel de pathologie ou de modifications dans son organisme.Bien que le sujet puisse paraître désagréable, il revêt une importance capitale que vous soyez informé des différents types de selles chez les chiens et de leur signification. Grâce à cet article, je vous offre un guide exhaustif sur les selles canines ! Les selles de votre chien sont-elles conformes à la normale ?Découvrez-le vite !
Giardiose
Le parasite responsable Le protozoaire Giardia duodenalis (également connu sous le nom de G. intestinalis ou G. lamblia) est un parasite digestif que l’on trouve souvent chez les humains et les animaux, y compris les chiens et les chats. Ce parasite circule activement dans des environnements à forte densité de population tels que les chenils, les animaleries et les refuges pour animaux. Il touche 80 a 90% des enlevages et refuges Les signes cliniques La giardiose peut provoquer une diarrhée chronique, parfois intermittente. Les matières fécales sont molles et décolorées. Toutefois, la majorité des chiens et des chats parasités ne présentent pas de signes cliniques. Le pronostic est bon dans la plupart des cas, mais les animaux jeunes, affaiblis, âgés ou immunodéprimés courent un risque de complications.
L’épidémiologie La période patente dure généralement plusieurs semaines ou mois. Les kystes de Giardia présents dans les fèces et l’environnement sont immédiatement infectants pour les autres animaux. Le parasite peut être transmis par l’ingestion de ces kystes provenant du sol, des aliments ou de l’eau potable contaminés. Seuls quelques kystes sont nécessaires pour provoquer une infection. Le diagnostic Chez des chiens et des chats présentant des signes cliniques évocateurs, la présence de G. duodenalis peut être mise en évidence par l’examen direct de matières fécales fraiches (étalement sur lame puis observation possible de trophozoïtes), par une méthode coproscopique permettant d’observer des kystes1 ou par un test ELISA2 sur fèces (permettant de mettre en évidence des antigènes du parasite).
Un résultat positif d’un test ELISA sur fèces doit être interprété en fonction de la présentation clinique, car de nombreux chiens et chats cliniquement sains peuvent être positifs (et ne nécessitent donc pas de traitement). Les tests de détection doivent être répétés chez les animaux dont les signes cliniques ne se sont pas améliorés par un traitement spécifique. Pour vérifier si l’infection persiste, un test de contrôle doit être réalisé dans les 5 jours qui suivent l’arrêt du traitement. Un test positif, par exemple 2 à 4 semaines après la fin du traitement, peut également indiquer qu’une réinfection a eu lieu. Si les signes cliniques persistent, bien que l’animal ait été traité et que la présence de G. duodenalis n’est pas détectée, d’autres hypothèses diagnostiques doivent être envisagées (par exemple l’infection par d’autres protozoaires, une maladie inflammatoire chronique de l’intestin, une allergie alimentaire…). Le traitement
Un traitement spécifique est indiqué pour les animaux testés positifs pour Giardia et présentant des signes cliniques. Lorsque la présence de G. duodenalis a été mise en évidence chez un animal asymptomatique, un traitement n’est pas conseillé car on considère qu’il s’agit généralement d’une infection transitoire et peu importante. Le traitement devra cependant être mis en place sur tous les animaux positifs dans le cadre d’un programme global de contrôle de G. duodenalis dans les élevages ou les chenils. Le métronidazole et le fenbendazole (directement ou après métabolisation de son promédicament, le fébantel) sont efficaces contre Giardia chez les animaux. Seul le métronidazole possède une AMM pour le traitement de la giardiose chez le chien et le chat en France. Cependant, des effets secondaires neurologiques dus au métronidazole peuvent se produire, en particulier chez les chats de faible poids et les chatons. En cas de contre-indication de cette molécule, il est donc possible d’utiliser le fenbendazole (ou le fébantel dans les préparations autorisées pour le chien). Des restrictions s’appliquent pour les trois molécules actives et les fiches techniques doivent être lues attentivement, en particulier si le produit est administré à des animaux en lactation. Le fébantel n’est disponible qu’associé à d’autres antiparasitaires et, par conséquent, les autres molécules sont utilisées sans indication (si la giardiose est la seule raison du traitement). En résumé, le seul traitement disposant d’une AMM en France est le métronidazole
En cas de contre-indication, le fenbendazole est recommandé. Comme la durée de traitement de 3 jours (conformément aux AMM des produits à base de fenbendazole) n’est pas suffisante, un traitement un peu plus long (généralement 10 jours puis arret de 10 jours et reprise de 10j) est conseillé. Pour les animaux cliniquement atteints, il est conseillé de laver le périnée et l’arrière-train avec un shampooing à la chlorhexidine pour éliminer les kystes. Les mesures de contrôle complémentaires Un régime alimentaire hautement digestible peut contribuer à réduire la diarrhée pendant le traitement. Le régime alimentaire doit également être pauvre en glucides et riche en protéines pour inhiber la croissance et la réplication excessives de G. duodenalis et des bactéries de type Clostridium. Pour réduire la contamination par les kystes, les locaux d’élevages ou chenils doivent être nettoyés, séchés puis désinfectés avec de l’eau de javel, du chloroxylénol ou des ammoniums quaternaires. Il faut ensuite laisser sécher les locaux pendant 48 h avant de réintroduire des animaux. La literie doit être lavée à 60°C ou plus. Le risque zoonotique Le risque de transmission aux humains à partir des chiens et des chats parasités par G. duodenalis est considéré comme très faible. Les groupes génétiques (appelés assemblages pour G. duodenalis) qui circulent chez les chiens et les chats sont rarement présents chez l’Homme, mais les assemblages retrouvés chez les humains peuvent contaminer les chiens et les chats. Un humain infecté peut donc être une source d’infection pour un chien ou un chat qui peut alors représenter à son tour un risque zoonotique. Bien que le risque de transmission soit faible, les personnes en contact avec des animaux de compagnie infectés doivent consulter leur médecin traitant si elles présentent des signes cliniques évocateurs
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Conclusion
En cas de giardiose il est conseiller
. Acidifier l'estomac avec du vinaigre de vin ou de cidre (1cuillere a café par jours)
.donner régulièrement du psylliums blond qui va absorber les saleté de l'estomac
.Donner 1 a 2 cuillére a café par jour de kefir de lait
. traiter au metronidazole 10J arret 10J puis reprise de 10J
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types de cacas

Les causes de la diarrhée
Le stress
L'état de stress peut entraîner quelques dérangements d'ordre digestifs. Si l'arrivée de votre nouveau compagnon vous procure une immense joie, son environnement entier vient d'être modifié en quelques jours. Il a quitté sa famille et son lieu de vie, il doit de ce fait découvrir de nouveaux sons, odeurs, et objets qui ne lui sont pas familiers.
L'alimentation
Votre chiot a-t-il gardé la même alimentation que chez son éleveur ? Un changement brutal d'alimentation peut entraîner une diarrhée. Mieux vaut y aller progressivement, même avec les plus grandes marques (je vous conseille de garder EUKANUBA OU DIAMOND NATURAL
Des allergies
Une intolérance alimentaire ou une allergie peut également être à l'origine de troubles de la digestion. Souvent causées par les protéines ou additifs contenus dans l'alimentation, il sera nécessaire d'identifier l'aliment en cause.
Une indigestion
Le comportement exploratoire du chiot le pousse à avaler parfois des substances toxiques ou indigestes. La vigilance reste de mise durant les premiers mois de vie de votre petit protégé.
Des parasites
Les chiots ont fréquemment des parasites intestinaux ou des vers, et certains de ces parasites peuvent provoquer des selles extrêmement liquides et malodorantes, de la fatigue, ou encore des vomissements.
Une infection virale
Le parvovirus canin est un virus bien connu, provoquant diarrhées, vomissements, et apathie. Soyez vigilants, car si le chien adulte se rétablit sans difficulté, il peut entraîner plus de complications chez le chiot.
Les symptômes de la diarrhée
Selles sanguinolentes
Si vous constatez des traces rouges dans les selles de votre chiot, cela peut indiquer la présence anormale de sang. Contactez rapidement votre vétérinaire, il s'agit d'un symptôme à prendre au sérieux.
Perte d'appétit
Un chiot peut manquer d'appétit lorsqu'il est malade. Un jeûne de 24 heures pourra lui être bénéfique, cependant, soyez attentif à ce que cette grève de la faim ne dure pas plus de 3 jours.
Sommeil
Même si le chiot a besoin de dormir de façon assez conséquente, un état de fatigue qui perdure reste anormal. Si votre chiot semble apathique, c'est que son organisme est amoindri par une pathologie à déterminer.
Vomissements
La diarrhée peut être accompagnée de vomissements. Ces deux symptômes sont associés dans de nombreuses maladies, et le risque de déshydratation est grand.
Température
La température normale d'un chien avoisine les 38°C (on parle de fièvre au-delà de 39°C). En cas de température trop élevée, consultez rapidement votre vétérinaire.
Douleurs intestinales
Votre chiot semble se plaindre, ou a tendance à se coucher beaucoup ? La diarrhée peut occasionner des contractions abdominales qui le font certainement souffrir. Soyez attentifs quant à son état général.
Les gestes naturels pour lutter contre la diarrhée
L'homéopathie
Il existe des traitements homéopathiques permettant de traiter et soulager la diarrhée du chiot. Chaque cas étant unique, n'hésitez pas à questionner un vétérinaire orienté en homéopathie qui prendra en compte tous les symptômes pour valider le traitement.
L'orme rouge
Particulièrement indiqué en cas de diarrhée, l'orme rouge est adoucissant et soulage les inflammations et ulcérations intestinales. Demandez l'avis d'un naturopathe vous garantira la pertinence ou non d'utiliser ce remède naturel, ainsi que la manière de l'administrer.
Un régime adapté
Le riz cuit est souvent conseillé dans le cas d'une diarrhée. Il est aussi possible d'opter pour un jeûne de 24 heures, permettant un temps de repos au système digestif. Ce dernier sera toutefois plus difficile à tenir si votre chiot garde de l'appétit et réclame son repas, mais dites-vous que vous le faites pour son bien.
Un pansement intestinal
Administrer un pansement intestinal au chiot va permettre de ralentir le transit et de limiter les selles liquides. Ce traitement absorbe les toxines d'origine bactérienne et apaise en conséquence la flore intestinale. TYPE SMECTA KAOPECTATE
Les recommandations et préventions de la diarrhée
Les probiotiques
Si votre chiot souffre d'un trouble digestif, les probiotiques administrés de façon préventive peuvent l'aider à retrouver une flore intestinale saine en stimulant le système immunitaire local. KEFIR DE LAIT
Une alimentation adaptée
Des croquettes adaptées à l'âge, au poids, et à la race de votre chien restent la meilleure recommandation en matière de prévention de la diarrhée. Une alimentation de qualité, riche en bonnes graisses et protéines est primordiale (évitez dans la mesure du possible les croquettes de supermarché). Le vétérinaire pourra, selon le cas, prescrire un apport supplémentaire de vitamines ou des compléments alimentaires à votre chiot.
Dans tous les cas, rappelez-vous qu'avec son jeune âge, votre nouveau compagnon est plus fragile qu'un chien adulte : il faut rester prudent, veiller à son hydratation en cas de diarrhée, et ne pas hésiter à consulter un expert si les symptômes persistent ou s'aggravent, surtout si l'état de votre chiot ne s'améliore pas dans les 24 heures suivant sa première crise de diarrhée.